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6.3 Les différents polluants de l'eau, du fleuve, des océans (2)
6.3.6 Les milieux humides  
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Une zone humide c'est quoi ?

Au Québec, les milieux humides occupent plus ou moins 17 millions d’hectares ou 170 000 km², soit environ 10 % de l’ensemble du territoire québécois.

  • Étangs, de marais, de marécages ou de tourbières, les milieux humides représentent les mailles essentielles de la trame des milieux naturels du territoire québécois.

  • Ces écosystèmes constituent l’ensemble des sites saturés d’eau ou inondés pendant une période suffisamment longue pour influencer la nature du sol ou la composition de la végétation.

  • Mondialement on reconnait que les milieux humides, perçus comme des terres inutilisables par le passé, jouent un rôle crucial dans le maintien de la vie sur terre au même titre que les terres agricoles et les forêts.

  • Les biens et services écologiques qu’ils procurent à la société représentent indéniablement un moteur pour l’économie locale, régionale, nationale et mondiale.

  • Il est donc primordial de conserver ces milieux, particulièrement dans les régions où le développement urbain a contribué à leur dégradation ou à leur disparition.

 

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Les milieux humides sont reconnus pour l’importance de leurs fonctions et les nombreux services qu’ils offrent à l’être humain : 

  • Protection contre l’érosion du littoral,

  • Atténuation de l’intensité des crues,

  • Alimentation des cours d’eau pendant les sécheresses,

  • Atténuent le réchauffement climatique global

  • Amortissent les impacts que subissent les populations. (Le changement climatique se traduit localement par une augmentation des événements météorologiques extrêmes dont nous subissons directement les conséquences : crues, inondations, sécheresses, érosion du littoral, etc.

  • Les milieux humides participent à la prévention des risques naturels. Sur le littoral, les mangroves, les deltas, les marais et les estuaires ont un rôle tampon puisqu’ils résorbent la puissance des tempêtes, la force et la vitesse des vagues.

  • Protègent également les rives et les rivages contre l’érosion. Par ailleurs, la plupart des milieux humides peuvent stocker l’eau dans le sol ou la retenir à leur surface. 

  • Ils permettent de diminuer l’intensité des crues et les dommages causés par les inondations. L’eau accumulée pendant les périodes pluvieuses ou lors événements météorologiques exceptionnels pourra alimenter progressivement les nappes phréatiques et les cours d’eau pendant les périodes sèches.

  • Atténuent le réchauffement climatique global, car ils sont des puits de carbone naturels. Le carbone est séquestré par la végétation, via la photosynthèse. De plus, à condition qu’elles ne soient pas dégradées, les tourbières ont un rôle primordial : la transformation progressive de la végétation en tourbe accumule pendant des milliers d’années des quantités importantes de carbone. À l’échelle mondiale, les tourbières ne couvrent que 3 % de la surface terrestre mais stockent deux fois plus de carbone que les forêts (30 % de la surface terrestre).

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Fleuve Saint-Laurent et milieux humides :

La perte de milieux humides dans le Saint-Laurent n’est pas un phénomène récent. Au début de la colonisation, la grande région de Montréal comptait cinq fois plus de ces écosystèmes. Leur disparition s’est toutefois accélérée près des centres urbains durant les années 1940, et ce, jusqu’aux années 1970.

6.3.7 La pollution par le plastique

La pollution par les plastiques

 

Les débris marins, y compris les déchets plastiques, constituent une menace sérieuse pour nos océans, nos lacs et nos rivières.

Les animaux peuvent s’entremêler dans ces ordures ou essayer de les manger et subir des conséquences mortelles. Les microplastiques (des morceaux de plastique minuscules qui font moins de 5 millimètres) peuvent être consommés par de petits organismes et se répandre dans l’ensemble de la chaîne alimentaire.

 

La pollution par les plastiques est un problème mondial qui nécessite des mesures à tous les niveaux.

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Qu’est-ce que la pollution par les plastiques?

Une quantité importante de pollution par les plastiques provient des articles que nous utilisons (et jetons) chaque jour, comme des sacs de plastique, des bouteilles de boissons, des emballages d’aliments, etc.

Plus de 8 millions de tonnes de plastiques sont jetés dans l’océan chaque année. C’est comme décharger un camion à ordures rempli de plastiques dans l’océan à chaque minute.

Le problème avec le plastique...c’est qu’il ne s’élimine pas.

Certains plastiques resteraient dans l’environnement jusqu’à 1 000 ans. Pendant ce temps, ils se décomposent en morceaux de plus en plus petits, mais ils ne disparaissent pas complètement.

On constate que ces petits morceaux de plastique (microplastiques) peuvent être nocifs lorsqu’ils se répandent dans l’ensemble de la chaîne alimentaire. Ils peuvent même pénétrer notre corps par l’entremise des aliments que nous consommons.

Le plastique se retrouve dans la chaîne alimentaire :

Chaque année, 8 millions de tonnes de cette matière finissent en pleine mer. Ces déchets causent de graves dégâts à la vie marine. Mais qu’en faire ?

Des millions d’oiseaux meurent de faim, des bouts de plastique dans l’estomac.


Pourtant, 15 ans après sa découverte, le mécanisme exact de cette pollution et son impact sur la vie marine restent peu connus. Ces dépotoirs marins sont des bombes à retardement. En 2011, l’organisation écologiste Greenpeace a estimé qu’environ un million d’oiseaux et 100 000 tortues et mammifères marins (phoques, dauphins, baleines…) meurent chaque année de l’ingestion de bouts de plastique de plus de 5 millimètres, les "macrofragments". Soit par étouffement, soit de faim, car leur estomac bourré de ce matériau n’offre plus de place pour de la nourriture ! 

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Les océans, malades du plastique
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Pourquoi les tortues mangent le plastique ?

Les tortues semblent être attirées non seulement par l'apparence des débris plastiques, mais aussi par leur odeur. Le problème du plastique dans l'océan est plus complexe que les sacs qui ressemblent à des méduses. Tous les plastiques présentent des dangers pour les tortues.

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Il y a tant de plastique dans les océans, qu'on parle de continent de plastique. Sais-tu ce qu’est le continent de plastique ?

Ces termes désignent tous la même chose, soit une énorme masse de matières résiduelles qu’on retrouve dans les océans. Il y en aurait cinq en tout, le plus gros étant situé au nord de l’océan Pacifique, entre la Californie et Hawaï. Il est représenté sur la carte ci-dessous.

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Superbe BD en ligne pour expliquer le continent de
plastique par Dominique Serafini:
(clic sur l'image de droite)
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Une vidéo fort pertinente qui explique bien comment se forment les océans de plastiques et leurs impactes sur l'environnement et les espèces.

6.3.8 Les hydrocarbures 

Au Québec, nous avons vécu de grand remous, lorsqu'une quête aux hydrocarbures c'est pointé le nez, menaçant nos écosystèmes déjà fragilisés par tant de polluants, comme nous avons pu le voir dans les énoncés précédents. La population s'est soulevée et a vivement démontré qu'il n'y avait pas d'acceptation sociale pour de tels projets, mais il faut rester vigilant.

Voici pourquoi, il faut dire NON à l’exploration et à l’exploitation 

pétrolière dans le Saint-Laurent selon un artiste rédigé par la Fondation David Suzuki ? 

Le fleuve et le golfe du Saint-Laurent ont une importance vitale pour les populations côtières, car les activités économiques et socioculturelles qui y sont reliées, tel que les pêcheries et le tourisme, représentent près du 2/3 du PIB des activités maritimes à l'échelle nationale ( 01 ).

Ce sont les écosystèmes uniques et la grande richesse biologique qu'on y retrouve qui font du fleuve et du golfe des milieux si importants pour les populations côtières ( 02 ).

 

Outre sa richesse biologique, le golfe du Saint-Laurent se caractérise également par une grande richesse géologique, de par sa formation sédimentaire. La formation d'un bassin sédimentaire résulte d'une séquence complexe de phénomènes géologiques menant parfois à des conditions favorables à la présence de gisements d'hydrocarbures. Ainsi, deux bassins sédimentaires distincts sont reconnus dans le golfe du Saint-Laurent comme ayant des potentiels d'hydrocarbures : le bassin d'Anticosti et de celui des îles de la Madeleine (03). (...)

La prospection et l'extraction d'hydrocarbures sont reconnues pour mettre en danger la biodiversité ainsi que les activités liées au tourisme et à la pêche commerciale.

  • Le Saint-Laurent est-il une autoroute pour le pétrole ?

  • Est-ce dangereux lorsqu'on voit des pétroliers sur le Saint-Laurent ?

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