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4.5 Équilibre des écosystèmes marins

Définition simple d’un écosystème

La définition la plus simple d’un écosystème est la suivante : il s’agit d’un ensemble d’êtres vivants qui vivent au sein d’un milieu ou d’un environnement spécifique et interagissent entre eux au sein de ce milieu et avec ce milieu. Par exemple, une forêt tropicale est un écosystème constitué d’êtres vivants (arbres, plantes, insectes, animaux, micro-organismes) qui sont en constante interaction.

Pourquoi il est important de présenter un équilibre sain des écosystèmes ? 

L’être humain dépend des écosystèmes naturels au même titre que tous les autres êtres vivants.

 

Ex. l’agriculture qui fournit notre nourriture dépend des caractéristiques de l’écosystème : Les céréales ou les légumes ne poussent que dans certaines conditions de température et d’humidité, sous certains climats, et à condition que certains processus naturels aient lieu, comme la pollinisation.

 

Si on modifie trop profondément ces caractéristiques, il y a un risque que l’on ne puisse plus produire ce que nous produisons aujourd’hui, ou plus de la même façon. 

Dans notre école Bleue, on parle plus précisément des écosystèmes marins :

  • Les espèces marines font partie d’écosystèmes marins en tant que systèmes aquatiques composés d’organismes vivants interagissant entre eux et avec leur environnement.

  • La taille des écosystèmes marins est variable.

  • En effet, on pourrait dire que le monde océanique dans sa globalité forme un grand écosystème intégré, au même titre que les petites colonies d’organismes microscopiques dans leur environnement immédiat.

  • Ceci dit, quand on parle de la pêche, on se réfère à des écosystèmes de taille intermédiaire, correspondant à l’importance des ressources ciblées et aux structures sociales qui les gèrent.

  • À l’échelle d’une pêcherie, un écosystème pourrait être un estuaire, une large baie, une zone côtière, une zone économique exclusive …dans tous les cas il comprend des habitats, des espèces cibles, des espèces associées et dépendantes…

L’impact sur les écosystèmes

  • Les activités de pêche perturbent l’écosystème exploité puisqu’elles impliquent la capture d’espèces cibles.

  • Les espèces non exploitées et les autres organismes appartenant à l’écosystème sont également perturbés au travers de leurs relations prédateurs-proies ou la transmission de maladies.

  • Aussi, l’impact des engins de pêche sur le fond et sur la faune et la flore benthique peut être particulièrement sévère et durable.

  • Les écosystèmes exploités par la pêche peuvent aussi être vulnérables aux effets d’autres industries, qu’elles soient basées sur la côte ou à l’intérieur des terres.

  • Les industries peuvent polluer directement l’écosystème marin ou induire des dégradations environnementales qui peuvent être durables et irréversibles, avec des effets sensibles sur la production des pêcheries, la qualité des produits de la mer et la qualité de vie des pêcheurs.

  • Les écosystèmes marins peuvent également être touchés par les événements climatiques et géologiques, tels que les cyclones, les raz de marées, les tremblements de terre, le changement climatique, voire par de simples hausses de température estivale.

NB : l'écosystème est à la "société" ce que l'habitat est à "l'environnement" 

4.5.1 Chaîne alimentaire marine 

 Les animaux marins dépendent les uns des autres pour survivre. Ils forment entre eux une sorte de chaîne de survie : c'est la chaîne alimentaire.

À la base la chaîne alimentaire, il y a le plancton. Il s'agit de nourriture microscopique qui flotte dans l'eau de mer. Cette nourriture est mangée par les tout petits poissons qui eux-mêmes servent de nourriture à des poissons plus gros. Ces poissons sont alors mangés par des poissons encore plus gros. Et, ainsi de suite jusqu'à arriver en haut de la chaîne avec le requin.

La mer est autosuffisante pour nourrir ses protégés. Rien ne s'y perd. Par exemple, lorsque les animaux meurent, leurs corps serviront de garde-manger aux autres habitants de la mer. 

Chaque animal a son menu !

Certains mangent d’autres animaux. Ce sont les carnivores comme l’orque.

D’autres préfèrent les algues et les herbes marines. Ce sont les herbivores comme le dugong. (une sorte de baleine)

Ceux qui mangent à la fois des végétaux et des animaux sont des omnivores comme la tortue verte.

Impacts des changements climatiques sur la chaîne alimentaires
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4.5.2 Les espèces en périls du Saint-Laurent

Qu’est-ce qu’une espèce en péril?

Les espèces en péril sont les espèces végétales et animales qui risquent de disparaître de la planète à l’état sauvage. Il existe plus de 300 espèces animales et végétales considérées comme « en péril » au Canada. La survie d’une espèce peut être compromise par divers facteurs, et trouver la cause et la solution du problème représente souvent un processus scientifique complexe.

Qui détermine si une espèce est en péril?

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) est un comité national d’experts qui évalue et désigne la faune et la flore en voie de disparition au Canada. Créé en 1977, ce comité est formé de membres provenant d’organismes de gestion de la faune des gouvernements fédéraux, provinciaux et territoriaux, d’experts de la communauté scientifique et de spécialistes des connaissances traditionnelles autochtones et communautaires. Conservation de la nature Canada a participé activement au processus, son vice-président à la conservation, Michael Bradstreet, étant membre du comité à titre d’expert scientifique non gouvernemental depuis dix ans.

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4.5.3 Les espèces disparues du Saint-Laurent

Certaines espèces du Saint-Laurent ont complètement disparu aussi partout sur terre :

Tourte voyageuse, Grand pingouin, Eider du Labrador.

Cependant, certaines espèces ayant disparues, ont disparu dans le secteur du Saint-Laurent, mais d'autres colonies existent toujours : Morse, baleine grise, baleine boréale.

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