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6.8 Pistes de solutions pour prévenir et réduire la pollution

Comme nous l'avons vue dans tous les différents onglets de ce site,  le fleuve Saint-Laurent constitue une richesse inestimable.  Cependant, nous devons en prendre soin, car les menaces sont nombreuses. Bien qu'il soit constitué d'écosystème riche, ceux-ci sont précaires. Nous avons la responsabilité de préserver ces écosystèmes.

 

« Nous sommes une espèce parmi les milliers qu’abrite le Saint-Laurent. Notre impact est grand, tout comme notre responsabilité à l’égard de ce vaste territoire marin. Sa protection doit être une priorité absolue. » (David Suzuki)

Mais en tant qu'individu, que pouvons-nous faire pour mieux protéger notre Saint-Laurent ? 

 

Tout d'abord, nous pouvons apprendre à le connaître. Apprendre à connaître les espèces qui y vivent, réaliser que nous, les humains, ne sommes pas les seuls à vivre aux abords du Saint-Laurent. Le capitaine Cousteau disait " On protège ce qu'on aime, on aime ce qu'on connait". Connaître notre fleuve, ses écosystèmes, ses habitants nous donnera envie de le protéger. 

Puis, tu as vu dans les onglets environnements, les différents éléments qui menacent le Saint-Laurent. Dans ce lien, tu trouveras pleins de questions à répondre, pour voir si tu connais bien ton Saint-Laurent et différents enjeux environnementaux.   

Document de la Fondation David Suzuki :

La protection de nos aires marines : une priorité

Le Canada s’est engagé à protéger 5% de ses océans d’ici 2017 et 10 % d’ici 2020. Au Québec, le gouvernement provincial a quant à lui pris l’engagement de protéger 10% du Saint-Laurent. D’importantes mesures doivent être mises en place pour préserver la riche biodiversité de notre fleuve, dont ses emblématiques bélugas. Or, à ce jour, seul 1% du fleuve est protégé.

L’échéance approche à grands pas : les gouvernements doivent accélérer le rythme afin de remplir leurs engagements dans les temps. Les écosystèmes fragiles du Saint-Laurent et les espèces qui s’y abritent font face à plusieurs menaces. Faisons de leur protection une priorité dès maintenant. 

 

« Nous sommes une espèce parmi les milliers qu’abrite le Saint-Laurent. Notre impact est grand, tout comme notre responsabilité à l’égard de ce vaste territoire marin. Sa protection doit être une priorité absolue. »

Le Saint-Laurent c'est : 

  • 19 espèces de mammifères marins

  • 230 espèces d'oiseaux nicheurs

  • 2214 invertébrés

  • 2000 plantes vasculaires

  • 200 espèces de poissons d'eau douce et d'eau salées

  • 37 espèces d’amphibiens et de reptiles

Qu’est-ce qu’une 
aire marine protégée?

Texte de Raphaëlle Dancette, journal Le Mouton noir

Une aire marine protégée (AMP) est un espace recouvert temporairement ou en permanence d’eau salée ainsi que toute la colonne d’eau, sa flore, sa faune et ses ressources historiques et culturelles, misent en réserve par une loi ou d’autres moyens efficaces pour lui accorder une protection totale ou partielle. Les activités récréatives et commerciales y sont permises tout en limitant leur pratique, dans certaines zones, afin de conserver la biodiversité du milieu marin pour les générations actuelles et futures.

 

Les AMP ont des effets positifs sur les écosystèmes puisque la densité, la biomasse, la taille et la diversité de la majorité des espèces qui y sont présentes sont plus importantes que dans les régions non protégées. Elles permettent entre autres l’augmentation de la diversité et de la taille des poissons, la réapparition d’espèces vulnérables, l’augmentation de la biodiversité et la restauration des écosystèmes en plus d’apporter des retombées positives sur les pêches dans les secteurs périphériques et des avantages sociaux (économiques, éducatifs, touristiques). Pour ces raisons, les AMP sont considérées comme un outil indispensable pour une gestion durable des pêches.

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Le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent est une aire marine protégée située à l'embouchure du fjord de la rivière Saguenay, au Québec. Le Canada, ont reconnu la nécessité de mettre en place plus des  d’AMP, fondés sur des données scientifiques. 

 

Le Banc-des-Américains devient une zone marine protégée

Extrait d'un article d'Alexandre Shields, Le Devoir.

 

Pour la première fois en plus de 20 ans, le gouvernement du Québec

et celui du Canada ont convenu d’établir une zone de protection marine dans le Saint-Laurent. Une nouvelle zone de protection a vue le jour, soit un territoire marin de 1000 km², nommé le Banc-des-Américains, situé à l’est de la Gaspésie.

Selon la description qu’en fait Pêches et Océans Canada, ce secteur « est caractérisé par la diversité de ses habitats, par la présence permanente ou saisonnière de nombreuses espèces à valeur commerciale et de baleines, par la présence d’espèces en péril et par une grande diversité de mollusques et de crustacés ».

On y observe en effet plusieurs espèces de cétacés, dont le rorqual bleu et la baleine noire, deux espèces classées « en voie de disparition » en vertu de la Loi sur les espèces en péril. « Ce site a aussi un grand potentiel comme aire d’alimentation pour différentes espèces de poissons et de mammifères marins et comme refuge pour les populations de poissons de fond actuellement en déclin », note Pêches et Océans Canada. C’est le cas du stock de morues du sud du golfe, mais aussi du loup atlantique.

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Projet à venir : Iles de la Madeleine


Il s’agit du projet le plus important dans les eaux québécoises, avec une aire d’étude de 17 000 km² englobant tout l’archipel. À lui seul, ce projet pourrait permettre au Québec d’atteindre son objectif de 10 % de protection des milieux marins. Présenté pour la première fois en 2004, il ne sera vraisemblablement pas achevé avant 2020.

Nos océans sont la vie. Ils nous fournissent de la nourriture, de l’eau et du travail. Ils nous protègent des conséquences néfastes des changements climatiques. Et pourtant, l’humanité n’a pas été tendre envers eux. Nous avons pollué, épuisé, et détruit en partie cette ressource précieuse. Aujourd’hui, 40% de nos océans sont considérés comme fortement affectés par l’activité humaine.

Nous savons que nous devons agir maintenant, mais que pouvons-nous faire, en tant qu’individus, pour sauver nos océans ?

  1.  Arrêtez de boire de l’eau en bouteille.

  2. Jetez vos mégots de cigarette à la poubelle.

  3. Consommez des espèces de poisson non menacées.

  4. Réduisez votre empreinte carbone.

  5. N’utilisez pas de gobelets, couverts et pailles en plastique jetable.

  6. Informez-vous avant de consommer.

  7. Organisez une collecte de déchets sur la plage.

  8. Évitez d’acheter des produits dans des emballages en plastique.

  9. Vous avez un animal de compagnie ? Soyez responsable !

  10.  Soutenez une organisation qui protège la vie marine.

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Créer une affiche :

 Avec les élèves de ta classe, crée ta propre campagne de sensibilisation pour inciter à protéger l'eau, les océans, le fleuve Saint-Laurent. Tu peux t'inspirer des images plus haut. Ou imprime, une des cartes sans texte, ci-dessous et inscrit une phrase choc qui incitera à consommer moins de plastique. Partages-nous tes créations sur la page Facebook Projet Saint-Laurent.

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Donner une seconde vie aux objets, créer avec des objets récupérés.

Une bonne façon d'impliquer les enfants dans le recyclage est de les encourager à donner une seconde vie aux objets. Au lieu de les jeter, aidez vos enfants à les transformer en art ! Au siège de la FAO, à Rome, en Italie, des écoliers ont récemment participé à un atelier intitulé "Créer une œuvre d’art à partir de déchets", organisé dans le cadre du symposium international annuel sur la durabilité des pêches. Les enfants ont fait une excursion à la plage et ont été invités à ramasser différents types de débris susceptibles d'être transformés en œuvres d'art. "Les déchets ne sont pas que des ordures, car on peut créer des tas de choses avec. Ce ne sont plus des déchets, mais... une belle œuvre d'art", a déclaré l'un des enfants.

Organisez un projet de ramassage de grève ou joignez-vous à l’initiative Mission 100 tonnes. 

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La Mission vise à retirer 100 tonnes de déchets des cours d’eau et des océans de la planète afin d’en réduire le niveau de plastique, de déchets et de substances toxiques.

D'autres actions "Bleues"

 (Site stratégie St-Laurent)

  • Économisez l’eau

  • Buvez l’eau du robinet. Elle est généralement de très bonne qualité. Le fait de boire l’eau du robinet permet de diminuer le nombre de bouteilles de plastique mises au rebut et encourage les autorités publiques à investir dans la préservation d’une bonne qualité de l’eau, ce qui est également favorable à la bonne santé des écosystèmes. 

  • Utilisez des produits domestiques certifiés écologiques.

  • N'employez pas de pesticides ni d'autres matières dangereuses dans votre jardin ou votre cour. Avec la pluie et le ruissellement, ces produits se retrouvent tôt ou tard dans les cours d’eau, puis dans le Saint-Laurent. 

  • Mangez des produits de la mer issus des pêcheries durables et des fruits et légumes biologiques du Québec.

  • Procédez à une élimination sécuritaire des objets et autres matières en les triant et les acheminant dans les lieux adéquats (éco-centres, centre de recyclage, dépotoir, etc.) : ne jetez pas de produits ou d’objets nuisibles ou dangereux dans les toilettes.

  • Faites savoir à vos élus que vous vous souciez de la qualité de l’eau du Saint-Laurent et de ses écosystèmes.

  • Rapprochez-vous du fleuve. Découvrez la beauté de ses paysages et la diversité des espèces fauniques et floristiques qui l’habitent. Par exemple, parcourez l’une des routes bleues du sentier maritime du Saint-Laurent ou faites une promenade le long de ses berges.

  • Diminuez votre consommation de pétrole en prenant davantage les transports en commun ou le vélo lors de vos déplacements. Diminuer notre consommation de pétrole permet de diminuer notre empreinte carbone et donc de lutter contre le réchauffement climatique. L'impact des changements climatiques se fait déjà sentir sur le Saint-Laurent et ses écosystèmes et s'accentuera dans les années à venir.

  • En camping, enfouissez vos déchets biodégradables à plus de 60 mètres de distance d’un cours d’eau et utilisez des détergents et savons biodégradables.

  • Utilisez davantage des embarcations nautiques qui ne requièrent pas de carburant comme la voile, le kayak, le canot, etc.

  • Ne jetez pas de déchets à la mer ou sur les plages, évitez aussi d’utiliser les toilettes marines en mer autant que possible.

  • Consommez moins de carburant en entretenant votre embarcation et en naviguant à faible vitesse, ce qui diminuera aussi les risques de collisions avec des animaux marins.

  • Soyez attentifs à ne pas déverser du carburant ou de l’huile dans l’eau lors du remplissage au port.

  • Nettoyez votre embarcation à sec tous les deux mois ou à chaque fois que vous changez de plan d’eau afin d’éviter la propagation d’espèces exotiques envahissantes (ex. moule zébrée). 

  • Adoptez des bonnes pratiques d’observation en mer : évitez de nourrir ou toucher les animaux; n’approchez pas des espèces ayant un statut particulier comme le béluga.

  • Ancrez votre embarcation en zone sablonneuse, moins peuplées d’espèces marines. 

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Joyau écologique, le Saint-Laurent a façonné le paysage, l’économie et la culture québécoise. La moitié de la population s’y abreuve et près de 5 millions de québécois vivent sur ses rives. Célébrons-le!

Chaque année, vous pouvez célébrer la Semaine du Saint-Laurent (Qui a toujours lieu autour du 8 juin, journée mondial des océans). Stratégies Saint-Laurent vous invite à redécouvrir le fleuve en participant à une ou plusieurs activités offertes gratuitement par des partenaires, partout au Québec.

Que ce soit en milieu urbain ou en région, plongez à la (re)découverte de notre Saint-Laurent! Cliquez sur l'image pour connaître les activités sur le territoire. 

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Manger c'est voter, bien choisir les produits que nous mangeons, c'est façonner notre monde c'est faire une action pour notre Saint-Laurent. Une autre piste de solution pour aider notre Saint-Laurent. Ecoutez la vidéo !

MANGER NOTRE SAINT-LAURENT

Notre Saint-Laurent héberge une diversité unique d’espèces marines, animales et végétales, dont la disponibilité et l’accès varient selon les saisons et les régions. Or, de nos jours, plusieurs espèces méconnues ou mal aimées, comme le sébaste, le maquereau, le phoque, l’oursin et les plantes du littoral, sont abondantes, de qualité nutritionnelle exceptionnelle et gagneraient à revenir au cœur de notre alimentation.

Le projet Manger notre Saint-Laurent a pour objectifs de mettre en valeur les ressources alimentaires comestibles (animales et végétales) de l’ensemble du Saint-Laurent (fleuve, estuaire, golfe), de promouvoir le plaisir de manger ces aliments locaux et de promouvoir la souveraineté alimentaire. Il vise à faire de la science et de l’art culinaire au service des communautés, en utilisant des approches interdisciplinaires et intersectorielles.

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