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5.5   L’eau une ressource inestimable.
      Le Québec possède 3% des réserves d’eau douce de la planète. 
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Une eau douce, par opposition à une eau dure, c'est l'eau qui contient une faible teneur en sels, ce qui la rend apte à l'alimentation humaine soit potable.

 

Les eaux douces, en pourcentage, représentent moins de 3% de l'hydrosphère totale de la Terre; les océans d'eau salée, quant à eux, représentent plus de 97% de l'eau de la planète bleue.

Par définition, l'aquariophilie d'eau douce exploite l'eau du robinet à l'aide d'un conditionneur d'eau ou de l'eau osmosée pure. Associées à l'eau douce, en excluant toutefois l'eau de pluie, les eaux continentales sont issues des rivièreslacs, et de tout cours d'eau ou plan d'eau dont la salinité est très faible.


De l'eau douce peut être de l'eau potable:

 

L'eau douce est naturellement la base de l'eau non océanique sur la surface de la Terre, cela inclue les calottes glaciaires, les glaciers, les icebergs, les tourbières, les étangs, les lacs, les rivières et les ruisseaux, mais aussi les eaux souterraines dans les aquifères et les rivières souterraines.
 

L’EAU DOUCE, quelques chiffres : 

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  • Plus de 40% de la population mondiale souffre de la pénurie d’eau potable alors que l’eau recouvre 70% de la surface de notre planète.

  •  2,5% seulement est constitués d’eau douce et uniquement 0,3% de cette eau est facilement accessible et renouvelable.

  • La situation est particulièrement alarmante dans 80 pays où les réserves d’eau douce sont pratiquement épuisées (les pays qui vivent sous ce seuil de pénurie, sont situés pour la plupart en Afrique et au Moyen Orient). Il y a une trentaine d’autres pays dont les réserves d’eau potable sont insuffisantes.

  • Par ailleurs, plus de 40% des humains sont privés d’installations sanitaires.

  • Plus de onze millions de personnes, dont plus d’un million et demi d’enfants de moins de 5 ans, décèdent suite à des maladies liées à de l’eau impropre à la consommation.

  • Le Canada, heureusement pour lui, se trouve parmi les dix pays qui partagent 60% des réserves mondiales d’eau douce.

5.5.1  Doit-on partager notre eau potable?

Exporter l’eau: une source d’enrichissement pour le Québec

(quelques extraits d'un texte soutenu sur la question, voir le texte complet dans le lien ci-conte.)

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L’exportation d’eau douce à grande échelle constituerait une idée créatrice de richesse pour le Québec et le Canada. À l’heure où l’eau se fait rare dans plusieurs parties du monde, son développement économique suscite pourtant de l’opposition. Le développement et la mise en marché de cette expertise nécessitent un plan stratégique afin de permettre au Québec de devenir un chef de file dans la gestion de l’eau. Le succès de ces marchés repose sur la capacité du gouvernement d’établir des droits d’utilisation de l’eau bien définie, transférable et les incitatifs à la conservation de la ressource.

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Le gouvernement pourrait définir le cadre réglementaire du commerce de l’eau, afin de sensibiliser les propriétaires ou les concessionnaires aux bénéfices et aux coûts associés aux différents usages de l’eau sous leur gouverne.

 

Place privilégiée du Québec et du Canada

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  • Le Canada possède la plus grande réserve d’eau douce du monde, soit 8% du stock mondial.

  • Quant au Québec, il possède sur son territoire 3% de l’eau douce du globe, soit 13 fois plus d’eau douce renouvelable par habitant qu’aux États-Unis.

  • Le Québec n’utilise que 0,5% de son eau douce renouvelable disponible, comparativement à 18,9% aux États-Unis.

  • Une utilisation adéquate de ces ressources renouvelables n’aurait pas d’impact sur la réserve d’eau du Québec.

  • La quantité d’eau que nous pourrions exporter, sans mettre en danger l’environnement, permettrait de remplir près de 300 000 stades olympiques par an.

  • Selon le ministère de l’Environnement, si le Québec fournissait à lui seul toute la production mondiale d’eau en bouteille – 154 milliards de litres en 2004, cela représenterait 1% des précipitations qui rechargent les nappes d’eau souterraines des zones habitées du Québec.

  • Pourtant, 97% de la recharge naturelle des zones habitées n’est pas utilisée et se déverse donc dans les fleuves puis dans l’océan.​

« L'eau, c'est le pétrole du 21e siècle. »

- Jean-Luc Migué, économiste, The Fraser Institute.

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Depuis des siècles, le Canada préserve cette richesse naturelle qui fait de lui l'un des pays les mieux nantis de la planète : l'eau potable. Véritable signe d'abondance pour la plupart des Canadiens, cette ressource n'est pourtant pas inépuisable. Bien que le Canada détienne près d'un quart des ressources d'eau douce du monde entier, seulement 9 % d'entre elles sont renouvelables.

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Pour l'instant, toutes les provinces canadiennes interdisent les exportations d'eau. Au Québec, le gouvernement Landry déposait récemment un projet de loi interdisant l'exportation massive d'eau.

Vital, précieux et inestimable, il n'est pas surprenant que notre « or bleu » demeure convoité par bien des pays, en commençant par notre voisin du Sud, et que plusieurs entrepreneurs canadiens aient caressé l'idée d'exporter massivement cette ressource.

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Cette richesse naturelle pourrait-elle devenir une marchandise exportable?


Ou, puisqu'elle est vitale, ne devrait-on pas en interdire sa commercialisation et la considérer comme un bien commun de l'humanité?

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— Le Conseil mondial de l'eau

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